26ème festival

« Cruis en Jazz »

les 8, 9, 10, 15 et 16

août 2025

 

 

Association l’AVEN

Découvrez ici la

programmation 2025

08 août : « The Viper Club »

  • Tcha Limberger (Violon, Chant)

  • Jérôme Etcheberry (Trompette),

  • Dave Kelbie (guitare),

  • Sébastien GIRARDOT (Contrebasse).

Le Viper Club réunit des musiciens européens de renommée internationale, chacun ayant marqué l’histoire du jazz traditionnel contemporain. Fort d’un CV impressionnant qui pourrait faire office de véritable dictionnaire du genre, le groupe se plonge dans l’atmosphère du légendaire Onyx Club. C’est en effet dans ce lieu mythique de New York, au milieu des années 30, que furent enregistrées certaines des sessions les plus fascinantes et swingantes de l’époque, avec notamment le violoniste du groupe.

On ne présente plus Tcha Limberger, l’un des grands noms du jazz et de la musique traditionnelle. Multi-instrumentiste et chanteur, Tcha est un artiste acclamé, lauréat de nombreux prix et reconnu dans le monde entier pour ses improvisations innovantes et son chant puissant, à la fois vibrant et swinguant. Il est l’une des figures les plus importantes de la musique folklorique des Carpates, tout en étant une référence mondiale dans le jazz, notamment au sein du fabuleux ensemble de Stuff Smith.

Jérôme Etcheberry, qui vient de rencontrer un grand succès avec son hommage à Louis Armstrong, Satchmocracy, est sans doute le trompettiste européen le plus éblouissant dans ce style. Armstrong, d’ailleurs, était l’une des influences majeures de Stuff Smith, et Etcheberry insuffle sa propre énergie, son timing impeccable et sa sonorité unique à ce projet, portant son empreinte d’excellence.

Il est difficile d’imaginer un groupe sans Dave Kelbie et Sébastien Girardot, qui complètent parfaitement cette formation musicale. Cette section rythmique, parmi les plus respectées, a propulsé de nombreux projets sur les scènes des festivals internationaux, notamment avec Django à la Créole et Don Vappie & Jazz Créole. Loués pour la flexibilité et la diversité de leur swing ainsi que pour la solidité de leur accompagnement, les mots de Tcha sur ce binôme de longue date semblent encore plus justifiés ici : « La Rolls-Royce des sections rythmiques ».

09 août : « La Suite Wilson »

     

    • Michel Bonnet : trompette,

    • Antonella Vulliens : chant,

    • Nicolas Montier : sax ténor,

    • Matthieu Vernhes : sax alto, clarinette,

    • Jacques Schneck : piano,

    • Laurent Vanhée : contrebasse,

    • Félix Hunot : guitare, chant,

    • Jean-Luc Guiraud : batterie, chant,

    La Suite Wilson évoque le son et la musique des années 1930, un univers marqué par les petites formations de swing, notamment celles des orchestres dirigés par le grand pianiste Teddy Wilson. Cette suite vous invite à un voyage musical dans la frénétique insouciance de l’entre-deux-guerres.

    Michel Bonnet, leader du groupe, est né à Paris le 14 septembre 1962. Il débute par le banjo avant de se tourner vers la trompette qu’il étudie au Conservatoire de Saint-Denis (1973). Influencé par Louis Armstrong, Roy Eldridge et Rex Stewart, il fait ses premiers pas professionnels avec l’Olympic Brass Band. Par la suite, il dirige son propre groupe, The Tom Cats, de 1978 à 1992. En 1985, il enregistre avec le tromboniste Raymond Fonsèque, puis collabore dans les années 1990 avec des artistes comme le vibraphoniste Dany Doriz, le joueur de washboard Gilbert Leroux (1993) et le clarinettiste Jacky Milliet (1994). Michel Bonnet devient ensuite soliste avec les Globe Trotters dirigés par le contrebassiste Philippe Plétan, avant de rejoindre le Claude Bolling Big Band en 1994. Il fonde également deux nouveaux groupes : Bugle Swing en 1995 et Les Gigolos en 1997. Cette formation évoluera pour devenir Pink Turtle, avec un répertoire original, avant de se transformer en Louis Prima For Ever, sous la direction du batteur Stéphane Roger. Il rendra également hommage au tromboniste Kid Ory à travers le groupe Mem’Ory.

    Nicolas Montier, né à Paris en 1955, est un jazzman autodidacte dont la curiosité l’a poussé à explorer divers instruments. Dès l’âge de 20 ans, le saxophone et la guitare deviennent ses instruments de prédilection. Passionné par un jazz vivant et chaleureux, il a consacré plus de 25 ans à la scène. L’Académie du Jazz de Paris lui décerne le prix Sidney Bechet en 1984 et 1985, ainsi que le prix Mainstream en 1992. Il reçoit le DJANGO d’OR en 1996 pour sa participation à l’orchestre SAXOMANIA.

    Antonella Vulliens, passionnée par le jazz et influencée par les grandes « Jazz Ladies », a suivi une solide formation à l’EJMA (École de Jazz et de Musique Actuelle). Elle crée ses propres projets et fait partie du Big Band de l’École de Jazz de Montreux depuis plusieurs années, ainsi que du tout récent orchestre La Suite Wilson. Sa voix féminine promet d’être un véritable enchantement pour le public du festival de Cruis en jazz.

    Matthieu Vernhes, originaire de la région parisienne, baigne dans le jazz depuis son enfance. Entouré de musique grâce à son père, il se forme au saxophone au Conservatoire du 10e arrondissement de Paris et au Conservatoire de Noisiel, où il obtient son diplôme de saxophone jazz en 2015. Après avoir d’abord étudié le saxophone ténor, il explore tous les saxophones et la clarinette. Matthieu joue dans de nombreux ensembles, tels que le Big Band de la Huchette, Archysax, le Paris Swing Orchestra, et La Suite Wilson.

    Jacques Schneck est né à Paris le 22 décembre 1946. Bien qu’il commence l’apprentissage du piano dès son enfance, il arrête à 11 ans. À 15 ans, il reprend l’instrument sous l’influence de son professeur de lycée et se passionne pour la musique classique. Il découvre le jazz grâce à l’ami d’enfance Dominique Obadia, qui lui fait connaître le saxophoniste et clarinettiste Marc Richard. C’est alors qu’il se tourne vers le jazz et commence à jouer dans des formations, notamment avec Marc Richard, Carl Altman et Dominique Obadia.

    Laurent Vanhee, contrebassiste au groove incomparable, fait partie des meilleurs musiciens de jazz en France. Il joue avec des groupes comme Les Gigolos, Pink Turtle, et collabore avec des artistes tels que Cédric Jeannaud.

    Félix Hunot, guitariste et banjoïste, né en 1985 à Draguignan, débute la guitare à 11 ans, influencé par le rock, le funk et les musiques actuelles. Très rapidement, il se tourne vers le jazz et perfectionne son jeu avec l’aide de son professeur Jean-François Bonnel, qui l’encourage à apprendre le banjo. Il devient un musicien talentueux, sensible et raffiné.

    Jean-Luc Guiraud, né à Toulouse en 1951, commence la batterie en autodidacte en étudiant les grands batteurs de la Nouvelle-Orléans. De 1976 à 1978, il est le batteur de Hot d’Oc, un groupe influencé par les formations de Georges Lewis. En plus d’être un batteur accompli, Jean-Luc est également chanteur, admirant particulièrement les crooners comme Louis Armstrong, Ray Charles et Louis Jordan.

    10 août : « Jérôme Gatius Big Five »

    • Jérôme Gatius (Clarinette, saxo)

    • Alain Barrabès (Piano),

    • Laurent Vanhee (Contrebasse),

    • Benoît Auprêtre (Batterie),

    • Pascal Drapeau (trompette)

    Voici un quintet enthousiasmant, composé de musiciens chevronnés, tous passionnés par cette invention géniale et centenaire qu’est le jazz. Ils nous offrent une interprétation personnelle de grands classiques du répertoire, nous guidant de surprise en surprise à travers les compositions de Sidney Bechet, Fats Waller, George Gershwin, et bien d’autres.

    Les orchestrations, finement travaillées, permettent à chaque musicien de s’exprimer avec finesse tout en générant un swing irrésistible. La connivence entre les artistes donne naissance

    À la clarinette, nous retrouvons un jeune prodige, Jérôme Gatius, que le public du festival Cruis en Jazz a déjà eu l’occasion d’applaudir à plusieurs reprises, aussi bien à la clarinette qu’au saxophone. Discret et modeste, mais d’un talent exceptionnel, Jérôme est imprégné de cette musique qui nous est chère. Il suit son propre chemin et s’élève progressivement vers les sommets de l’art du swing, influencé par les grands noms comme Darnell Howard, Edmond Hall, Sidney Bechet, Albert Nicholas, et bien sûr Evan Christopher. Mais son langage musical reste totalement personnel, ce qui le rend unique. Son talent l’amène à jouer dans de nombreux festivals en France et en Europe, mais aussi à la Nouvelle-Orléans, où il a été invité à se joindre aux meilleurs musiciens locaux pour jouer au prestigieux Preservation Hall. La reconnaissance de ses pairs à ce niveau est une récompense bien plus précieuse que toute distinction.

    Au piano, un autre « prodige » : Alain Barrabès, également bien connu des spectateurs de Cruis en Jazz. Depuis plus de quarante ans, Alain caresse ébène et ivoire dans toutes sortes de formations, en festivals et en concerts. Son jeu, à la main gauche solide et efficace, s’inspire des grands noms du stride comme Fats Waller, Ralph Sutton et Cliff Jackson. Cela lui permet d’accompagner parfaitement les solistes, les poussant à donner le meilleur d’eux-mêmes dans une complicité totale. Bien que son style soit profondément ancré dans les pianistes stride, ses influences s’étendent aussi aux maîtres plus contemporains. En résumé, tout ce qui swingue le rend heureux.

    Laurent Vanhee, contrebassiste d’exception, est l’un des plus grands talents en France, capable de faire « groover » le feu. Avec sa souplesse, sa rondeur et sa classe, il est un pilier indispensable du groupe. On le retrouve dans des formations telles que Les Gigolos, Pink Turtle, Cédric Jeannaud, et bien d’autres encore.

    À la batterie, Benoît Aupetre, un « drummer » fabuleux, qui sait à la fois colorer et dynamiser les concerts. Il apporte une touche unique, notamment dans des formations comme Mississippi Jazz Band, Jérôme Gatius Trio/Quartet, Oyster Brothers, et More Time Papa Orchestra/Eric Luter.

    Enfin, Pascal Drapeau, trompettiste et arrangeur de talent, a pris en 2002 la direction musicale du Big Band Côte Sud, succédant à son complice Jérôme Etcheberry. Né en 1968 à Bègles (Gironde), Pascal est un musicien autodidacte qui, depuis 1986, s’est distingué dans de multiples projets. De 1986 à 2001, il a joué en tant que premier trompette et soliste au sein du Big Band de l’Armée de l’Air, collaborant avec des artistes comme Jean-Loup Longnon, Stan Laferrière, et Derrick Gardner. Il a aussi exploré tous les styles musicaux, du jazz à la salsa, en passant par la variété. En 1996, il rejoint le New Fisher Band, un orchestre de jazz traditionnel de la Nouvelle-Orléans, avant de devenir trompettiste et arrangeur du Riverboat Jazz Band en 2006. Depuis 1999, il dirige également le Bordeaux Big Band, une grande formation de jazz professionnel, où il assure les rôles de premier trompette et d’arrangeur depuis 2003, avec des enregistrements notables, notamment celui de 2006 avec Leroy Jones.

    15 août : « Julien Brunetaud – Quartet Bluesiana »

    • Julien Brunetaud : Chant, Piano

    • Kévin Doublé : Harmonica, Chœurs

    • Patrick Ferné : Contrebasse

    • Igor Pichon : Guitares

    Julien Brunetaud est un pianiste, chanteur et compositeur de jazz, blues et soul, reconnu comme l’un des talents les plus brillants de sa génération. Spécialisé dans le blues et le boogie woogie, il se distingue par sa voix et son toucher expressifs, qui lui ont valu une reconnaissance internationale.

    Né en 1982 à Agen, Julien commence à jouer du piano à l’âge de 7 ans et forme son premier groupe à 12 ans. Autodidacte, il rencontre le bluesman Nico Wayne Toussaint, qui l’engage pour l’enregistrement de l’album Blasting The Blues et une tournée européenne. Ce sera le début d’une aventure musicale aux côtés de grandes figures du blues, telles que BB King, Chuck Berry, Big Joe Turner, Dana Gillespie, Keith B. Brown, MoJo Buford, Joe Louis Walker, John Primer et Louisiana Red, qui feront appel à lui à plusieurs reprises.

    En parallèle de ses collaborations, Julien Brunetaud se lance dans la composition et crée le groupe JB Boogie, avec lequel il enregistre l’album Live au Comptoir. En 2005, il est couronné Meilleur Pianiste Blues Européen par les Trophées France Blues et part jouer aux États-Unis. À Cincinnati et Tucson (Arizona), il joue en première partie pour des légendes comme Pinetop Perkins et BB King. À New Orleans, il se produit au Jazz Heritage Festival, et l’année suivante, il obtient la seconde place à l’International Blues Challenge de Memphis, tout en rendant hommage à Roosevelt Sykes au Chicago Blues Festival.

    De retour à Paris, il accompagne Chuck Berry à l’Élysée Montmartre et se produit dans des clubs emblématiques comme le Caveau de la Huchette, le Jazz-Club Lionel Hampton, le Bilboquet, le Duc des Lombards et le Sunset-Sunside. Il enregistre et tourne aussi avec le Guillaume Nouaux Quintet, notamment avec Leroy Jones, avant de rejoindre rapidement le groupe d’Evan Christopher, avec qui il enregistre et se produit à New Orleans et à New York.

    Julien continue de perfectionner son jeu en explorant l’histoire du jazz. Inspiré par des pianistes tels que Red Garland, Kenny Barron et Nils Frahm, il n’oublie pas ses premières influences, notamment Otis Spann, qui a marqué son style de manière indélébile.

    En 2023, il sort son sixième album, Bluesiana, un retour aux sources inspiré par ses voyages en Louisiane et dans le Mississippi. Ce disque, riche de ses rencontres et découvertes musicales, reflète son profond ancrage dans l’héritage de la Nouvelle-Orléans, avec un mélange subtil de swing, de groove et d’émotion. Que ce soit en solo, avec son Trio, son Quintet ou avec Nikki and Jules, Julien propose des performances vibrantes, marquées par sa virtuosité et son sens de l’improvisation. Actif sur les plus grandes scènes et festivals, il séduit son public par son authenticité et sa capacité à réinventer les classiques du jazz et du blues tout en y apportant une touche résolument moderne.

    Kévin Doublé, harmoniciste, chanteur et guitariste, tombe sous le charme du blues dès l’âge de 15 ans, après avoir découvert le disque Drinking the Blues de Sonny Terry & Brownie McGhee, ainsi que des géants comme Muddy Waters et Little Walter. Autodidacte, il se forme à l’harmonica diatonique, avant de se lancer également dans le chant et la guitare. Il se produit avec plusieurs formations, dont Scratch My Back, et collabore avec des artistes tels que Julien Brunetaud, Arnaud Fradin et Barrelhouse Chuck.

    Patrick Ferné, musicien autodidacte, a étudié avec J-B Rière et J-F Bonnel (conservatoire d’Aix-en-Provence) et a participé à de nombreuses master-classes, notamment avec Ray Drummond, Scott Colley, Bill Stewart et Bob Gulloti. Sa carrière l’a amené à collaborer avec des artistes de divers horizons musicaux (jazz, cinéma, théâtre, danse). Son jeu est caractérisé par une assise solide et un drive souple, qui fait de lui un musicien d’une grande polyvalence.

    Igor Pichon, une référence incontournable, séduit un public toujours plus large grâce à des créations uniques .Que ce soit au Jazz Club Etoile, ou au Parc Floral de Paris, on retrouve Igor Pichon dans les plus grandes villes.

    Julien raconte : « Mon premier voyage en Louisiane, c’était à la Nouvelle-Orléans. J’avais 20 ans, déjà accro à cette musique. Je suis parti sur les traces de Professor Longhair, James Booker et Roosevelt Sykes pour ressentir l’héritage qu’ils avaient laissé. En explorant les clubs, du Maple Leaf au Tipitina’s, j’ai essayé d’intégrer des éléments de cette musique dans mon jeu. Puis, par magie, je me suis retrouvé au Vaughan’s Lounge, un véritable Juke Joint, à marteler les ivoires toute la nuit. J’ai enchaîné une série de concerts où l’expérience a dépassé mes rêves. Le blues y est encore plus brut, en remontant le Mississippi. Je suivais les pas d’Otis Spann, qui a marqué mon jeu d’une empreinte indélébile. » Julien Brunetaud

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    16 août : « AWEK »

     

    ·         Fabrice JOUSSOT (chant guitare)

    ·         Joël FERRON (basse électrique)

    ·         Olivier TREBEL (batterie)

    ·         Stéphane BERTOLINO (harmonica)

    ·         Sébastien TROENDLE (piano)

     

     Awek : Le feu du Blues, 30 ans de passion et de scène

    Ça se prononce comme c’est écrit, il faut dire le « W »! Ce nom, Awek, vient de l’occitan ahuec, qui signifie « le feu », et qui, dans le Sud, a évolué pour exprimer l’idée de faire les choses « à fond ». Eh bien, la question se pose : Awek va-t-il encore une fois enflammer la cour du cloître de Cruis, comme en 2021 ?

    30 ans sur les routes : une passion incandescente pour le Blues

    Depuis trois décennies, Awek arpente les routes du monde, des clubs intimistes aux festivals grandioses, sans jamais faillir. Avec 13 albums et plus de 2000 concerts à son actif, le groupe a démontré un investissement total dans l’aventure du blues, un genre qui les fait vibrer au plus profond. Et s’il y a une chose qu’Awek n’a jamais perdue, c’est son âme originelle, restée sincère et simple malgré les évolutions. Un parcours impressionnant, marqué par la passion et un respect infini pour cette musique.

    Des récompenses et des collaborations prestigieuses

    Le groupe a su imposer son empreinte, et pas seulement en France. Awek a été élu meilleur groupe français en 2004 et 2005, a remporté le prix Cognac Blues Passions en 2008, et a été finaliste à l’IBC de Memphis (USA) en 2008. En 2011, ils décrochent le prix du meilleur harmoniciste à l’IBC et deviennent le premier groupe français à se produire à l’EBC de Berlin. Plusieurs fois classé numéro 1 du Power Blues (par le Collectif des Radios Blues), le groupe jouit d’une reconnaissance internationale.

    En 2019, Awek s’est également distingué en interprétant l’œuvre de William Russo Three Pieces For Symphony Orchestra and Blues Band avec l’orchestre symphonique Pasdeloup, à la Philharmonie de Paris. En 2021, ils ont créé Symphonia Blues, une œuvre de Thierry Maillard pour blues band et orchestre, un projet monumental qu’ils ont joué avec l’orchestre Victor Hugo Franche-Comté. Un album à venir en 2022 prolongera cette aventure.

    Les musiciens d’Awek : virtuoses et complices

    Awek, ce sont aussi des musiciens d’exception. Stéphane Bertolino, harmoniciste de talent (et lauréat du prix du meilleur harmoniciste à l’International Blues Challenge), offre des performances d’une rare virtuosité. À ses côtés, la rythmique de Joël Ferron (basse) et Olivier Trebel (batterie) impose une présence irrésistible, un groove inaltérable, toujours au service du blues. Et depuis 2023, Fabrice Joussot a rejoint le groupe, apportant son talent et sa passion du blues et de la soul. Guitariste, chanteur et compositeur, il a une expérience impressionnante, ayant joué avec des artistes de renoms comme Jimmy Burns et Sugaray.

    Fabrice Joussot, qui a démarré la guitare à 16 ans, est un artiste autodidacte, influencé par des légendes telles que Freddie King, Muddy Waters, ou encore Jimmy Hendrix. Il a accompagné des groupes comme Flyin’ Saucers Gumbo Special et a partagé la scène avec de grands noms du blues. En 2023, il intègre Awek, ajoutant son énergie et sa sensibilité musicale au groupe.

    Sébastien Troendlé : Le pianiste au ballon

    Pour compléter cette équipe de choc, Awek fait appel à Sébastien Troendlé au piano, un musicien surprenant et unique. Né en Alsace en 1977, il est surnommé « le pianiste au ballon » en raison de son habitude de jouer assis sur un ballon de gymnastique. Sa carrière musicale débute très jeune, animant des soirées avec son père dès l’âge de 6 ans, puis se professionnalisant dans des groupes de rock et de jazz. Il se spécialise rapidement dans le ragtime et le boogie-woogie, et en 2001, il obtient son diplôme du Jazzcampus de Bâle. Son projet Rag’n Boogie est une véritable démarche de préservation et de promotion du patrimoine du ragtime et du boogie-woogie.

    Awek : Toujours à fond, toujours plus loin

    30 ans après sa naissance, Awek continue de vivre sa passion à fond. Que ce soit sur scène, en studio ou en collaboration avec d’autres artistes prestigieux, le groupe incarne le Blues dans toute sa richesse et son authenticité. Avec un style intemporel, ils font rayonner leur musique bien au-delà des frontières, touchant le cœur de leurs publics partout où ils passent. L’aventure d’Awek est loin d’être finie, et nul doute qu’ils continueront à mettre le feu, dans les clubs, les festivals, et pourquoi pas, dans la cour du cloître de Cruis.